Les 10 commandements de la correctrice professionnelle

À en juger le nombre de sites de correcteurs qui prolifèrent sur la Toile, on pourrait croire qu’il suffit de posséder un ordinateur, d’aimer lire et de s’y connaître un peu en orthographe pour se lancer dans le métier. Eh bien, non. On ne s’improvise pas correcteur professionnel !
Une correctrice, ça prend de la bouteille avec le temps !

Une correctrice, c’est comme le bon vin, ça bonifie avec le temps. Son œil s’aiguise, ses connaissances se renforcent, sa patience s’accroît, sa concentration augmente. Elle finit même par devenir indulgente vis-à-vis des fautes de ses concitoyens ! Elle sait que l’erreur est humaine et que l’on voit toujours mieux la faute dans le texte du voisin que celle que l’on a dans le sien !
C’est ma faute, c’est ma faute, c’est ma très grande faute… d’orthographe !

Qui n’a jamais remplacé un mot par un autre dans une phrase, parce qu’il avait un affreux doute concernant l’orthographe du mot en question ? Confucius disait : « La vraie faute est celle qu’on ne corrige pas. » Il est toujours temps, donc, de corriger ses fautes… sauf quand il est trop tard ! Et c’est bien là le problème !