À l’ombre du hors-piste : entretien avec Brigitte André-Lar

J’ai eu le plaisir et la chance de travailler en collaboration avec Brigitte André-Lar.

À l’issue de nos échanges, j’ai voulu en savoir plus sur son univers. C’est avec beaucoup de simplicité et de gentillesse qu’elle a accepté de répondre à mes questions.

Je vous propose, aujourd’hui, de faire connaissance avec Brigitte André-Lar et de découvrir son dernier roman : À l’ombre du hors-piste

Brigitte, pourriez-vous vous présenter aux lecteurs qui ne vous connaissent pas encore ?

Je suis née en Lorraine, dans une famille très unie. Mon père jouait du violon, surtout à Noël. Ma mère chantait et brodait. La vie s’écoulait douce et paisible. Cadette d’une fratrie de quatre enfants, j’ai eu du mal à y trouver ma place. Sans doute est-ce à cause de cela que mon esprit s’est mis à imaginer des personnages gentils qui m’accompagnaient partout où j’allais. Je n’étais ainsi jamais seule. C’est sans doute aussi ce qui explique, peut-être, non pas ma timidité, mais ce sentiment d’avoir toujours peur de déranger…

Depuis quand écrivez-vous ? Qu’est-ce qui vous a poussée à sortir de l’ombre… (du hors-piste ! Pour reprendre le titre de votre roman…) ?

J’écris depuis que je suis petite. À huit ans, j’avais écrit La rivière au bord de l’eau (sous-entendu une rivière de diamants !). Je fus tout naturellement attirée par la poésie, les beaux mots, les belles phrases… Victor Hugo m’a beaucoup inspirée. J’avais une quinzaine d’années, lorsque mon premier poème a été édité par Lorraine Magazine. J’en suis arrivée à l’écriture. Pourquoi, je ne saurais le dire, mais depuis je ne peux plus m’arrêter ! J’ai eu envie de publier mes écrits, pour partager, faire rêver, et laisser une trace de mon passage sur cette terre lorsque je n’y serai plus.

Dans quelles conditions écrivez-vous ? Avez-vous un moment de la journée propice à l’écriture, des rituels… ?

Je me suis organisé un petit coin à moi pour écrire ! Je me suis installée dans une petite pièce où je me suis entourée d’objets qui me sont chers et qui m’inspirent. Par la fenêtre, je vois la cime des chênes et les pins qui se balancent. De temps en temps, un écureuil saute d’une branche à l’autre ! Les oiseaux viennent manger sur le rebord de la fenêtre en hiver, c’est un havre de paix. Je n’ai pas de moment particulier pour écrire. J’écris n’importe quand. Mon ordinateur est allumé en permanence. Je peux écrire pendant des heures, ou au contraire rester derrière l’ordinateur quelques minutes, juste le temps de trouver « le mot » qui fera peut-être prendre à mon histoire une tout autre tournure. Comme l’inspiration me vient souvent au petit matin, j’ai toujours près de moi un petit carnet et un crayon. Il m’arrive donc d’écrire dans le noir, et puis je me rendors, ne sachant plus du tout ce que j’ai écrit ! C’est d’ailleurs ainsi que le prénom de ma fille m’est venu ! Elle devait s’appeler Diane et, une nuit, le prénom Roxane m’est apparu comme une évidence !

Comment vous est venue l’idée de votre roman À l’ombre du hors-piste ?

 À la suite d’un safari en Tanzanie, j’ai eu envie d’écrire une histoire qui se déroulerait dans ce si beau pays, où l’on est l’invité des animaux. Ce voyage est le plus beau des voyages que j’ai été amenée à faire. J’ai été envoûtée par la savane où l’on se sent si petit. Je me suis également inspirée de l’histoire de mon grand-oncle Édouard et de ma grand-tante Lina (qui dans le roman est devenue Nina). J’ai trouvé la manière dont ils se sont rencontrés tellement romantique et hors du commun que j’ai voulu m’en inspirer pour mon roman. Leur histoire prouve que le coup de foudre existe !

 Qu’est-ce que l’écriture vous apporte ?

L’écriture m’apporte un immense plaisir. Je m’épanouis complètement grâce à elle. Je peux m’évader ! Chaque jour, je vais retrouver mes héros. Il y a ceux auxquels je m’attache, et puis les autres… Il faut de tout. Il m’est néanmoins déjà arrivé de faire mourir des personnages, puis d’avoir des remords et de les ressusciter car j’avais l’impression d’avoir perdu un membre de ma famille ! Une fois un livre terminé, je ressens un grand vide, alors je me remets vite à l’écriture d’une autre histoire ! Je veux oublier mes livres très vite, car j’ai trop peur de refaire la même chose. Là, je suis passée au suivant et j’ai déjà oublié À l’ombre du hors-piste ! Je n’ai pas encore trouvé son titre, mais j’ai hâte de retrouver mon héroïne tous les jours !

Quelles émotions souhaitez-vous transmettre aux lecteurs par le biais de vos romans ?

J’espère que mes lecteurs ressentiront beaucoup de joie et de bonheur en me lisant. La vie n’est pas toujours drôle de nos jours, je voudrais que lorsque mes lecteurs referment le livre, ils aient vraiment l’impression d’avoir fait un voyage dans le temps. J’aimerais que cela les booste pour continuer d’avancer dans la vie et les aide à reprendre espoir s’ils traversent une période de doute.

Vous écrivez des romans où l’amour occupe une place importante, êtes-vous une grande romantique ?

Devinez ? Bien sûr ! Je suis une grande romantique, je ne pense pas être de cette époque, je trouve que l’indifférence est trop présente au XXI^e siècle. L’amour avec un grand A n’a plus vraiment sa place. Tout va trop vite et l’on ne prend plus le temps de se découvrir. Il faut aller vite, très vite… mais pour combien de temps ?

Qui sont vos premiers lecteurs avant publication ?

Je ne fais lire mes livres à personne avant la publication, si ce n’est à ma gentille collaboratrice Karen ! (NDLR : je suis flattée d’être votre première lectrice !) C’est mon « œuvre » à part entière, cela peut paraître prétentieux, mais non ! Et puis, le plaisir est d’autant plus grand, une fois le livre imprimé, lorsque je fais découvrir à mes proches la couverture et l’histoire.

Vous êtes déjà en train de travailler sur votre prochain roman. Pouvez-vous m’en dire un peu plus ?

Le thème sera l’amour avec un grand « A », bien sûr ! Une histoire qui court sous mes doigts sur le clavier et m’emmène dans un tourbillon de romantisme et de suspens.

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Les ouvrages de Brigitte André-Lar sont également disponibles en version e-book : LÀ.

Un autre article à lire : Présentation en avant-première du roman de Brigitte André-Lar.

© Karen Platel – Rédactrice, correctrice, conseillère en écriture – www.redacnet.com