J’ai eu le plaisir et le privilège de travailler en étroite collaboration avec Jean-Michel Delaloche dans le cadre de la publication de son roman Alice aux éditions d’Esneval.
Jean-Michel Delaloche est un véritable caméléon. On le retrouve tour à tour comédien, photographe, metteur en scène et à présent auteur avec son roman Alice. Et toujours avec la même passion, un sens esthétique exacerbé et un talent à la hauteur de son mètre quatre-vingt-dix-huit !
Cette fois, il a troqué son appareil photo contre un stylo (ou plutôt un ordinateur !). Et il a bien fait de se lancer dans l’écriture. Car Alice est une véritable réussite. D’ailleurs, Alice n’a rien d’un « premier roman » tant il parvient, grâce à une écriture maîtrisée (il faut dire que Jean-Michel est un perfectionniste qui ne laisse rien au hasard), à nous entraîner dans son univers (hyper)réaliste voire surréaliste. L’irruption du fantastique dans cette histoire d’amour pas banale était un pari audacieux que Jean-Michel a su relever avec brio.
Rencontre avec Jean-Michel Delaloche…
Comment est née l’idée d’Alice ?
À vrai dire, je ne sais plus trop. Alice est restée au fond d’un tiroir pendant très longtemps. Lorsque j’ai eu l’idée d’un jeune homme qui retrouve son amour dans des circonstances particulières, deux approches s’étaient présentées : l’une abordant un quotidien assez sombre et l’autre fantastique. J’ai opté pour cette seconde option sans savoir où me conduirait Alice.
Histoire d’amour, roman fantastique, thriller… Comment définirais-tu Alice ?
J’ai toujours eu du mal à situer Alice parmi ces trois genres tant ils s’entrelacent. Je pense que selon sa sensibilité, ses attentes, on peut le voir soit comme un roman d’amour teinté de fantastique, soit comme un conte fantastique sur fond d’histoire d’amour.
Ton roman soulève une question que chacun peut se poser un jour : « Jusqu’où aller par amour ? » Peut-on dire qu’Alice est une métaphore de l’amour absolu ?
Il y a déjà une forme d’absolu, car le couple formé par les deux personnages principaux est hors-norme. Ils subissent de nombreuses épreuves et repoussent les limites par leurs actes, les règles qu’ils enfreignent et la compréhension qu’ils s’accordent mutuellement. Ils vivent leur amour dans l’instant présent, ne refusent aucun sacrifice pour l’être aimé, et acceptent même de le bousculer si cela s’avère nécessaire pour son bien, sans juger et sans rien attendre en retour.
Alice évoque de façon réaliste les trottoirs parisiens où la misère humaine et la prostitution côtoient les foules de travailleurs… Es-tu allé puiser ton inspiration sur le terrain ?
En réalité, j’ai découvert la rue de Budapest par hasard. Coincé à la gare Saint-Lazare, un jour de grève, j’errais à la recherche d’une banque, quand je me suis engagé dans cette rue. Dans le roman, j’ai augmenté l’importance de l’activité sexuelle du lieu qui a nettement diminué depuis. En ce qui concerne la fréquentation du quartier, j’ai puisé mes informations auprès d’un ami qui travaillait comme facteur à Pigalle et habitait à proximité de la rue Saint-Denis, ce qui m’a permis de recueillir de la matière pour travailler.
En quoi ta vision et ta sensibilité de photographe, comédien et metteur en scène ont influencé ton écriture ?
Les lecteurs d’Alice me font souvent la même remarque, à savoir que j’ai une écriture cinématographique qui permet une bonne visualisation des séquences. Je ne saurais pas l’expliquer, vu que je suis un pur autodidacte dans tous ces domaines. Je travaille à l’instinct.
Écriture, cinéma ou photographie… entre les trois, ton cœur balance. Dans quelle discipline t’épanouis-tu le plus ?
Les trois. Que j’écrive ou prenne des photos, je recherche avant tout à offrir un moment d’évasion. Je choisis un moment du quotidien que j’éclaire d’une autre manière.
Quels sont tes projets ? Y aura-t-il une suite à Alice ?
J’ai quelques idées pour une suite, mais ce n’est pas encore à l’ordre du jour. Pour le moment, je travaille avec un jeune réalisateur Michele Moscatelli sur un scénario de court-métrage Appel Inconnu. Côté écriture, j’ai deux projets de roman en cours, Au plus profond et Aiguillages, et j’ai une expo de photos prévue en février 2015 durant le Carnaval de Binche. Sans oublier toutes les séances de dédicace auxquelles je participerai afin de promouvoir Alice.
Pour commander Alice : s’adresser directement auprès de l’auteur ICI ou bien via Esneval éditions ICI.
© Karen Platel – Rédactrice, correctrice, conseillère en écriture – www.redacnet.com
gilles leclerc
Comme Karen, ça a été un plaisir et un privilège pour moi de travailler en étroite collaboration avec Jean-Michel, et cette dernière ne fait que commencer.
Encore toute mes félicitations, Jean-Michel, pour ton œuvre.
Alice est une merveille.
Amitié
Gilles (Esneval éditions)
Jean-Michel Delaloche
Merci à toi, Karen et toute l’équipe d’Esneval Éditions d’avoir permis à Alice de voir le jour.
Nul doute qu’il y a encore une multitude de belles choses à vivre ensemble.
Amitié
Jm Delaloche
Karen Platel
Merci Jean-Michel pour ta confiance.
Je me tiens d’ores et déjà prête pour ton prochain ouvrage !
En attendant, qu’Alice poursuive son chemin et continue d’enchanter les lecteurs en France et au-delà de nos frontières.
Bien à toi.
Karen
Karen Platel
Merci à toi, Gilles, d’offrir aux lecteurs (et à la correctrice que je suis) des ouvrages plus passionnants les uns que les autres.
Karen