La Femme fleuve est une véritable leçon de vie. C’est le témoignage autobiographique authentique et courageux d’une femme au nom prédestiné : Larrivière. Chantal de son prénom.
Tandis que beaucoup se contentent de rêver leur vie, Chantal Larrivière a choisi de vivre son rêve. Alors, elle laisse mari et enfants pour partir en Guyane. Elle devait y séjourner deux semaines en touriste. Elle y vivra quatre ans.
Ces quatre années passées au fin fond de l’Amazonie ne furent pas un long fleuve tranquille. « Là-bas, j’y ai connu des amis, des amours, mais aussi des emmerdes ! » dit-elle.
Avec courage, et sans jamais se départir de son humour salvateur, elle sort des sentiers battus et affronte les dangers du fleuve et de la forêt. Elle en reviendra plus forte.
Chantal aurait pu se contenter de vivre le destin de milliers de femmes. Mais elle a décidé de ne pas être là où on l’attendait. Car, à l’image du fleuve Maroni, elle est indisciplinée et insoumise.
« J’avais compris que je ne pouvais donner le meilleur de moi-même que confrontée à des circonstances exceptionnelles et non à la routine du quotidien », écrit-elle.
Au travers de La Femme fleuve, elle se montre telle qu’elle est, sans fard ni faux-semblant : une femme libre, déterminée, passionnée, pleine d’humour et d’autodérision. Une femme qui s’assume, et va au bout de ses idées, quitte à déplaire et à y laisser des plumes. D’ailleurs, elle a bien failli y laisser la vie, là-bas !
Elle nous prouve au travers de son histoire hors du commun qu’on a toujours le choix. Celui de vivre la vie qu’on a souhaitée et d’aller au bout de ses envies, de ses rêves, de soi-même. Et ce, quel que soit le prix à payer.
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© Karen Platel / RédacNet – Rédactrice, correctrice, conseillère en écriture – www.redacnet.com
